Cliquez ici >>> 🐈 l 8221 6 du code du travail

Auxtermes de l'article L.8223-1 du code du travail, le salariĂ© auquel l'employeur a recours dans les conditions de l'article L.8221-3 ou en commettant les faits prĂ©vus Ă  l'article L.8221-5 du mĂȘme code relatifs au travail dissimulĂ© a droit, en cas de rupture de la relation de travail, Ă  une indemnitĂ© forfaitaire Ă©gale Ă /six mois de Larticle L.8221-6 du code de travail pose une prĂ©somption de non-salariat en prĂ©sence de certaines circonstances. Ainsi, l’agent commercial immatriculĂ© auprĂšs du registre des agents commerciaux est prĂ©sumĂ© ne pas ĂȘtre liĂ© par un contrat de travail et ne pas ĂȘtre sous la subordination de son mandant. I - Le I de l'article L. 8221-6 du code du travail est complĂ©tĂ© par un 4° ainsi rĂ©digĂ© : « 4° Les personnes physiques relevant de l'article L. 123-1-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ou du V de l'article 19 de la loi n°96-603 du 5 juillet 1996 relative au dĂ©veloppement et Ă  la promotion du commerce et de l'artisanat. Enapplication de l’article L. 8221-6 du Code du travail N° Lexbase : L8160KGC, prĂ©voyant une prĂ©somption de non-salariat en faveur des personnes immatriculĂ©es au RCS, et de la dĂ©finition jurisprudentielle du lien de subordination, elle rappelle que pour caractĂ©riser un lien de subordination, l’exercice d’un travail au sein d’un service organisĂ© est un indice parmi Ilest donc constitutif du dĂ©lit de travail dissimulĂ©, dans les conditions prĂ©cisĂ©es Ă  l'article L. 8221-6 Il du code du travail. Il s'agit de l'une des infractions du code du travail les plus lourdement sanctionnĂ©es. Les poursuites peuvent ĂȘtre engagĂ©es par le parquet suite Ă  procĂšs-verbal d'un corps de contrĂŽle (inspection du travail, URSSAF, voire police, gendarmerie, Site Rencontre Entierement Gratuit Pour Homme. L’arrĂȘt du 28 novembre 2018 n° 17-20079 est une bombe atomique pour les plates- formes numĂ©riques et leurs travailleurs C. cass. En effet, par un arrĂȘt du 28 novembre 2018, la Cour de cassation statue pour la premiĂšre fois sur la qualification du contrat liant un livreur Ă  vĂ©lo Ă  une plate-forme numĂ©rique. Avec son arrĂȘt, la Cour de cassation semble emboiter le pas d’autres pays europĂ©ens ; Ă  titre d’exemple, un Tribunal Londonien avait dĂ©jĂ  requalifiĂ© en octobre 2016 des chauffeurs Uber en salariĂ© Cf notre article Les chauffeurs auto-entrepreneurs d’Uber sont des salariĂ©s. Il faut se rĂ©jouir de cette clarification jurisprudentielle. I. Rappel des faits et de la procĂ©dure. "Take Eat Easy" utilise une plate-forme numĂ©rique et une application afin de mettre en relation des restaurateurs partenaires, des clients passant commande de repas par le biais de la plate-forme et des livreurs Ă  vĂ©lo exerçant leur activitĂ© sous un statut d’indĂ©pendant. Un coursier a saisi la juridiction prud’homale d’une demande de requalification de la relation contractuelle en contrat de travail. Le conseil de prud’hommes et la cour d’appel s’étaient dĂ©clarĂ©s incompĂ©tents pour connaĂźtre de cette demande. La liquidation judiciaire de la sociĂ©tĂ© Take Eat Easy a Ă©tĂ© prononcĂ©e entre temps et le liquidateur avait refusĂ© d’inscrire au passif de la liquidation les demandes du coursier en paiement des courses effectuĂ©es. La Cour de cassation tranche dans cet arrĂȘt la question de l’existence d’un lien de subordination unissant un livreur Ă  vĂ©lo Ă  la plate-forme numĂ©rique. II. Solution de l’arrĂȘt du 28 novembre 2018. Par la loi du 8 aoĂ»t 2016, le lĂ©gislateur a instaurĂ© des garanties minimales pour protĂ©ger les travailleurs des plates-formes numĂ©riques Assurance accidents du travail, Droit Ă  l’accĂšs Ă  la formation professionnelle et Ă  la Validation des Acquis de l’ExpĂ©rience VAE cf notre article prĂ©citĂ©. Le code du travail n’a pas tranchĂ© le statut des travailleurs des plates-formes numĂ©riques salariĂ© ou indĂ©pendant ? ; le code n’a pas prĂ©vu de prĂ©somption de non-salariat. Dans son arrĂȘt du 28 novembre 2018, la Cour de cassation a repris son cĂ©lĂšbre standard jurisprudentiel en affirmant que l’existence d’une relation de travail ne dĂ©pend ni de la volontĂ© exprimĂ©e par les parties ni de la dĂ©nomination qu’elles ont donnĂ©e Ă  leur convention mais des conditions de fait dans lesquelles est exercĂ©e l’activitĂ© des travailleurs ; que le lien de subordination est caractĂ©risĂ© par l’exĂ©cution d’un travail sous l’autoritĂ© d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrĂŽler l’exĂ©cution et de sanctionner les manquements de son subordonnĂ© ». Le lien de subordination est caractĂ©risĂ© par l’exĂ©cution d’un travail sous l’autoritĂ© d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrĂŽler l’exĂ©cution et de sanctionner les manquements de son subordonnĂ©. Dans un arrĂȘt du 20 avril 2017, la cour d’appel de Paris avait rejetĂ© la demande de requalification du contrat aux motifs que le coursier n’était liĂ© Ă  la plate-forme numĂ©rique par aucun lien d’exclusivitĂ© ou de non-concurrence et qu’il restait libre chaque semaine de dĂ©terminer lui-mĂȘme les plages horaires au cours desquelles il souhaitait travailler ou de n’en sĂ©lectionner aucune s’il ne souhaitait pas travailler. Dans son arrĂȘt ultra ciselĂ© du 28 novembre 2018, au visa de l’article L. 8221-6 II du code du travail, la Cour de cassation casse l’arrĂȘt de la Cour d’appel et affirme d’une part, que l’application Ă©tait dotĂ©e d’un systĂšme de gĂ©olocalisation permettant le suivi en temps rĂ©el par la sociĂ©tĂ© de la position du coursier et la comptabilisation du nombre total de kilomĂštres parcourus par celui-ci et, d’autre part, que la sociĂ©tĂ© "Take Eat Easy" disposait d’un pouvoir de sanction Ă  l’égard du coursier, la cour d’appel, qui n’a pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses constatations dont il rĂ©sultait l’existence d’un pouvoir de direction et de contrĂŽle de l’exĂ©cution de la prestation caractĂ©risant un lien de subordination, a violĂ© le texte susvisĂ© ». La Cour de cassation renvoie l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composĂ©e. III. PortĂ©e de l’arrĂȘt Take Eat Easy n° La Cour de cassation considĂšre que les juges du fond ne pouvaient Ă©carter la qualification de contrat de travail dĂšs lors qu’ils constataient d’une part, que l’application Ă©tait dotĂ©e d’un systĂšme de gĂ©o-localisation permettant le suivi en temps rĂ©el par la sociĂ©tĂ© de la position du coursier et la comptabilisation du nombre total de kilomĂštres parcourus, de sorte que le rĂŽle de la plate-forme ne se limitait pas Ă  la mise en relation du restaurateur, du client et du coursier ; et d’autre part, que la sociĂ©tĂ© disposait d’un pouvoir de sanction Ă  l’égard du coursier, constatations dont il rĂ©sultait l’existence d’un pouvoir de direction et de contrĂŽle de l’exĂ©cution de la prestation du livreur caractĂ©risant un lien de subordination cf note explicative de la Cour de cassation. Cet arrĂȘt a pour mĂ©rite de clarifier enfin la position de la cour de cassation concernant les travailleurs salariĂ©s des plates-formes numĂ©riques. Les entreprises du secteur vont devoir adapter, sans dĂ©lai, leur pratique Ă  cette jurisprudence. Il y a 10 ans, les sociĂ©tĂ©s de production d’émissions de tĂ©lĂ© rĂ©alitĂ© ont fait face Ă  la mĂȘme problĂ©matique [1]. Elles salarient dĂ©sormais tous leurs participants. Peut-ĂȘtre que les entreprises de plates-formes numĂ©riques, qui peuvent gĂ©nĂ©rer de trĂšs gros bĂ©nĂ©fices, vont faire de mĂȘme. Le lĂ©gislateur va-t-il intervenir pour contrecarrer la jurisprudence de la Cour de cassation ? La question est passionnante. A suivre. Liens utiles Note explicative relative Ă  l’arrĂȘt n°1737 de la Chambre sociale du 28 novembre 2018 ArrĂȘt du 28 novembre 2018 17-20079 Source site internet de la Cour de cassation Passer au contenuACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux 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Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSContrĂŽle URSSAF du travail dissimulĂ© l’URSSAF doit justifier du consentement des personnes entendues Voir l'image agrandie ContrĂŽle URSSAF du travail dissimulĂ© l’URSSAF doit justifier du consentement des personnes entenduesContrĂŽle URSSAF du travail dissimulĂ© l’URSSAF doit justifier du consentement des personnes entenduesImage par Gerd Altmann de PixabayDans la mesure oĂč le contrĂŽle URSSAF a pour objet la Recherche des infractions aux interdictions de travail dissimulĂ© mentionnĂ©es aux articles et du code du travail », l’URSSAF ne peut procĂ©der Ă  la rĂ©alisation d’audition de tout employeur ou son reprĂ©sentant et toute personne rĂ©munĂ©rĂ©e, ayant Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e ou prĂ©sumĂ©e ĂȘtre ou avoir Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e par l’employeur ou par un travailleur indĂ©pendant sans recueillir le consentement des intĂ©ressĂ©s[1].En effet, selon l’article L. 8271-6-1 du code du travail[2], les auditions auxquelles les agents de contrĂŽle procĂšdent pour la recherche et le constat des infractions en matiĂšre de travail illĂ©gal ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es qu’avec le consentement des personnes preuve de ce consentement peut rĂ©sulter du procĂšs-verbal d’audition signĂ© par les agents de contrĂŽle et la personne entendue ou de tout autre document[3].En l’absence de preuve du consentement de la personne entendue, le contrĂŽle est irrĂ©gulier, ce dont il rĂ©sulte que le redressement qui en est la suite doit ĂȘtre annulĂ©[4].Il est effectivement acquis que dans le cadre d’un contrĂŽle effectuĂ© au titre du recouvrement des cotisations sociales que si un procĂšs-verbal d’audition n’est pas exigĂ©, en revanche, les auditions, auxquelles les agents de contrĂŽle procĂšdent, ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es qu’avec le consentement des personnes recueil d’informations opĂ©rĂ© en violation de ces dispositions entraine la nullitĂ© du contrĂŽle et du redressement fondĂ©s sur ces auditions, sans pour autant entrainer celle des redressements qui n’en dĂ©pendent pas.[5]La preuve du consentement des personnes Ă  leur audition, au regard des dispositions de l’article L8271-6-1 du Code du travail incombe Ă  l’URSSAF qui doit communiquer les fiches de contrĂŽle figurant en annexe des procĂšs-verbaux de travail dissimulĂ©[6].Pour la Cour de cassation[7], en l’absence de consentement des personnes entendues, c’est Ă  bon droit que la Cour d’appel de Montpellier a annulĂ© le redressement.[1] Cour d’appel d’Amiens – ch. Sociale 13 septembre 2021 / n° 19/08198[2] L’article L8271-6-1 du Code du travail dispose Les agents de contrĂŽle mentionnĂ©s Ă  l’article L. 8271-1-2 sont habilitĂ©s Ă  entendre, en quelque lieu que ce soit et avec son consentement, tout employeur ou son reprĂ©sentant et toute personne rĂ©munĂ©rĂ©e, ayant Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e ou prĂ©sumĂ©e ĂȘtre ou avoir Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e par l’employeur ou par un travailleur indĂ©pendant, afin de connaĂźtre la nature des activitĂ©s de cette personne, ses conditions d’emploi et le montant des rĂ©munĂ©rations s’y rapportant, y compris les avantages en nature. De mĂȘme, ils peuvent entendre toute personne susceptible de fournir des informations utiles Ă  l’accomplissement de leur mission de lutte contre le travail Ă  l’article 28 du code de procĂ©dure pĂ©nale, l’article 61-1 du mĂȘme code est applicable lorsqu’il est procĂ©dĂ© Ă  l’audition d’une personne Ă  l’égard de laquelle il existe des raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tentĂ© de commettre une auditions peuvent faire l’objet d’un procĂšs-verbal signĂ© des agents mentionnĂ©s au premier alinĂ©a et des personnes agents sont en outre habilitĂ©s Ă  demander aux employeurs, aux travailleurs indĂ©pendants, aux personnes employĂ©es dans l’entreprise ou sur le lieu de travail ainsi qu’à toute personne dont ils recueillent les dĂ©clarations dans l’exercice de leur mission de justifier de leur identitĂ© et de leur adresse. »[3] Cour de cassation – DeuxiĂšme chambre civile 26 novembre 2020 / n° Cour de cassation – DeuxiĂšme chambre civile 9 dĂ©cembre 2021 / n° Cass. 2e civ., 9 oct. 2014, Bull. civ. II, no 204 ; Cass. 2e civ, 9 oct. 2014, no 12-28-958[6] Cour d’appel d’OrlĂ©ans – ch. sĂ©curitĂ© sociale – 1 dĂ©cembre 2021 – n° 552/2021[7] Cour de cassation – DeuxiĂšme chambre civile 9 dĂ©cembre 2021 / n° avis sur MaĂźtre Eric ROCHEBLAVEEric ROCHEBLAVE Avocat SpĂ©cialiste en Droit du Travail et Droit de la SĂ©curitĂ© Sociale Barreau de Montpellier savoir est une richesse qui se partage ! Partagez cet article sur votre rĂ©seau social prĂ©fĂ©rĂ© Articles similaires Page load link Aller en haut Si un auto-entrepreneur immatriculĂ© au registre du commerce Ă©tablit qu’il travaille sous la subordination d’un donneur d’ordre, la prĂ©somption lĂ©gale de non-salariat dont il relĂšve est renversĂ©e et le donneur d’ordre peut faire l’objet d’un redressement de cotisations sociales. Aux termes de l’article L 8221-6, I du Code du travail sont prĂ©sumĂ©s ne pas ĂȘtre liĂ©s avec le donneur d’ordre par un contrat de travail dans l’exĂ©cution de l’activitĂ© donnant lieu Ă  immatriculation ou inscription – les personnes physiques immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre des agents commerciaux ou auprĂšs des Urssaf pour le recouvrement des cotisations d’allocations familiales ; – les personnes physiques inscrites au registre des entreprises de transport routier de personnes, qui exercent une activitĂ© de transport scolaire ou de transport Ă  la demande ; – les dirigeants des personnes morales immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s et leurs salariĂ©s. En l’espĂšce, Ă  la suite d’un contrĂŽle, une sociĂ©tĂ© de transport qui a eu recours Ă  un auto-entrepreneur, immatriculĂ© au registre du commerce, pour conduire des camions afin d’effectuer des livraisons sur des chantiers fait l’objet d’un redressement de cotisations sociales Ă  ce titre. Elle saisit une juridiction de sĂ©curitĂ© sociale afin d’en demander l’annulation. L’existence d’un lien de subordination dĂ©pend des conditions d’exercice de la prestation La cour d’appel saisie du litige dĂ©boute la sociĂ©tĂ© de sa demande. Examinant les faits qui lui sont soumis, elle considĂšre que l’auto-entrepreneur Ă©tait assujetti au pouvoir de subordination de la sociĂ©tĂ©, que ce soit concernant les tĂąches Ă  effectuer, les moyens mis Ă  sa disposition et les dates de ses interventions. En effet, les vĂ©hicules qu’il utilisait afin d’effectuer les livraisons Ă©taient mis Ă  sa disposition par la sociĂ©tĂ© qui en assurait l’approvisionnement en carburant et l’entretien, il utilisait la licence communautaire de celle-ci et se prĂ©sentait sur les chantiers comme faisant partie de la sociĂ©tĂ© de transport. En outre, les disques d’enregistrement Ă©taient remis Ă  cette derniĂšre. L’intĂ©ressĂ© n’avait donc aucune indĂ©pendance dans l’organisation et l’exĂ©cution de son travail. La prĂ©somption lĂ©gale de non-salariat peut ĂȘtre renversĂ©e S’en remettant au pouvoir souverain d’apprĂ©ciation des juges du fond, la Cour de cassation approuve leur dĂ©cision aprĂšs avoir rappelĂ© que si, selon l’article L 8221-6, I du Code du travail, les personnes physiques ou dirigeants de personnes morales, dans l’exĂ©cution de l’activitĂ© donnant lieu Ă  immatriculation ou inscription sur les registres que ce texte Ă©numĂšre, sont prĂ©sumĂ©s ne pas ĂȘtre liĂ©s avec le donneur d’ordre par un contrat de travail, cette prĂ©somption lĂ©gale de non-salariat, qui bĂ©nĂ©ficie aux personnes sous le statut d’auto-entrepreneur, peut ĂȘtre dĂ©truite s’il est Ă©tabli que ces personnes fournissent directement ou par une personne interposĂ©e des prestations au donneur d’ordre dans des conditions les plaçant dans un lien de subordination juridique permanente Ă  l’égard de celui-ci. La Haute Juridiction confirme ainsi que, dĂšs lors qu’un lien de subordination juridique avait Ă©tĂ© Ă©tabli par la cour d’appel entre la sociĂ©tĂ© et la personne qu’elle avait employĂ©e sous le statut d’auto-entrepreneur, le montant des sommes que la sociĂ©tĂ© avait versĂ© Ă  cette derniĂšre devait ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ© dans l’assiette des cotisations sociales, en l’occurrence celles dues par la sociĂ©tĂ© en sa qualitĂ© d’employeur. Cass. 2e civ. 28-11-2019 n° FP-PBI, StĂ© transport Wendling c/ Urssaf d’Alsace L’ctualitĂ© en ligne, www . 13/12/2019 – DĂ©partement 63 01 70 29 08 42 Solutions Recherche Livres Blancs Connexion Logiciels LegiTempo Manuel Social LegiVision Dictionnaire Social EasyBDES Services et formations Accompagnement Formations SĂ©curitĂ© juridique DRH et Direction Experts-comptables, paie Avocats / Juristes Partenariats Code du travail â€ș Partie lĂ©gislative â€ș HuitiĂšme partie ContrĂŽle de l'application de la lĂ©gislation du travail â€ș Livre II Lutte contre le travail illĂ©gal â€ș Titre II Travail dissimulĂ© â€ș Chapitre Ier Interdictions â€ș Section 3 Travail dissimulĂ© par dissimulation d'emploi salariĂ©. RechercheTrouver un article du Code du travailEn vigueur Est prĂ©sumĂ© travailleur indĂ©pendant celui dont les conditions de travail sont dĂ©finies exclusivement par lui-mĂȘme ou par le contrat les dĂ©finissant avec son donneur d'ordre. Section 3 Travail dissimulĂ© par dissimulation d'emploi PrĂ©cĂ©dent â€čâ€č L8221-6 Legifrance Source DILA Code du travail Code de la sĂ©curitĂ© sociale Version en vigueur depuis le 01 mai 2008 Les activitĂ©s mentionnĂ©es Ă  l'article L. 8221-3 sont prĂ©sumĂ©es, sauf preuve contraire, accomplies Ă  titre lucratif 1° Soit lorsque leur rĂ©alisation a lieu avec recours Ă  la publicitĂ© sous une forme quelconque en vue de la recherche de la clientĂšle ; 2° Soit lorsque leur frĂ©quence ou leur importance est Ă©tablie ; 3° Soit lorsque la facturation est absente ou frauduleuse ; 4° Soit lorsque, pour des activitĂ©s artisanales, elles sont rĂ©alisĂ©es avec un matĂ©riel ou un outillage prĂ©sentant par sa nature ou son importance un caractĂšre professionnel.

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